A priori, ils ont voulu forcer l’entrée mais ont été stoppés par les éléments des Forces de l’ordre. Après avoir échoué dans cette première démarche, ces politiciens ont pris la direction de la Haute Cour constitutionnelle à Ambohidahy mais les Forces de l’ordre les attendaient déjà de pied ferme. Ils ont poursuivi leur route à Analakely où les éléments de maintien de l’ordre étaient également présents. Les candidats n’ont eu de seul choix que de quitter les lieux.
Provocation
Ces candidats persistent dans leur objectif d’exiger un accord politique. Dans un communiqué hier, le collectif des candidats soutient qu’à défaut d’un accord, ils envisagent de tenir une manifestation sur la place du 13 mai, à partir de lundi prochain. Ils affirment ainsi vouloir faire tout leur possible pour arriver à un accord politique. Très loin du patriotisme exigé par la fonction présidentielle, la démarche de ces candidats s’apparente à une velléité à provoquer une crise politique. Une énième crise qui risque de fragiliser le pays voire semer pratiquement le chaos, et par la même occasion retarder la tenue des élections.
Dans leurs revendications, ces prétendants à la magistrature suprême du pays s’opposent à la candidature d’Andry Rajoelina en évoquant sa double nationalité, exige la recomposition de la CENI ainsi que la mise en place d’une Cour électorale spéciale. Ils se disent également être contre la décision de mise en place d’un Gouvernement collégial. Ils contestent donc la décision de la Haute Cour constitutionnelle (HCC), la même qui a pourtant validé leur candidature pour cette course à la présidentielle.
La Rédaction